Cri selon Cri

Pécou, Berio, Paul Dessenne, Claude Vivier

Cri selon Cri

Metz Arsenal / Rouen Opera
Thierry Pécou
Stephan Grögler
Stephan Grögler
Stephan Grögler
Lisa Bielawa / Ensemble Variance
public://projets/Cri-403_0.JPG
public://projets/Cri-406_0.JPG
public://projets/Cri-415_0.JPG
public://projets/Cri-419_0.JPG
public://projets/IMG_1016_0.jpg
public://projets/IMG_1014_0.jpg
public://projets/IMG_1017_0.jpg
public://projets/IMG_1022_0.jpg
public://projets/Variances  LUM.jpg
public://projets/décor cris croquis_0.jpg

A travers des pièces de musique de chambre, en solo, duo ou ensemble, ce programme célèbre le cri comme force vitale transcendée par le geste musical, exprimé de façon explicite et consciente - dans les œuvres de Lisa Bielawa et Thierry Pécou notamment - ou par allusion comme dans la Sequenza pour saxophone de Berio ou le Birimbao/Jaguar de Paul Dessene.Le programme s’achèvera par Hymne an die Nacht de Claude Vivier, un grand cri dans la nuit, hommage à ce compositeur dont l’œuvre entière est traversée par le cri.

Mon regard de metteur en scène sur le programme „Cri selon cri“ ne sera pas un regard théâtrale, mais la recherche d’une balance subtile entre une dimension visuelle et le déroulé organique des different morceaux musicaux

La scénographie qui cherche à créer un continu dans ce qui pourrait rester disparat, à donner une cohésion par une densité émotionnelle qu’ouvre l’accès au spectacle par ce deuxième sens, l’oeil, sans imposer un concept visuel lourd.

Permettre à l’auditeur d’être absorbé dès la première minute du spectacle dans cet univers „vicéral“ et souvent oublié du cri et créer un accès émotionnel et non intellectuelle à la musique de ces compositeurs d’aujourd’hui, tout en accompagnant les musiciens plutôt que les diriger, sera le point de départ de mon travail d’interprétation scénique de cette nouvelle production de Thierry Pécou et son Ensemble Variances.

 

En haut de scène, une tour-totem de néons verts côté jardin croise une diagonale de néons rouge qui contrarie ingénieusement l’œil dans son instinctif souci de délimitation des espaces de jeu. En cour, le Steinway ferme l’horizon, devant lequel se laisse deviner la future réunion d’un quatuor ou d’un quintette. Encore la simplicité de cette géométrie lumineuse est-elle à nuancer, de nombreuses ampoules de différentes tailles venant en assouplir le dessi
Anaclase Bertrand Bolognesi